VIEILLES USINES
Connaissant le quartier depuis maintenant
plus de trente ans, je peux vous dire qu'excepté
au coeur du mois d'août, les séjours que j'y ai
effectué avaient toujours été ponctués par le
rythme du travail des tanneries, des usines
de délainages, et de teintures.
Dès 8 heures du matin un bruit de fond ,
comme un murmure continuel teintait mes visites
au jardin et me faisait me souvenir quand, étant petit
à Nanterre, notre voisin qui était cordonnier faisait
fonctionner une de ses machines au rythme
d'une pulsation saccadée.
Revenons ici, dans le Guâ, où vers onze heures trente,
un sifflet à la fois grave et strident marquait l'heure
de la coupure de midi, d'une manière brève et impérative.
Alors le rythme de tannerie cessait soudain ...
révélant à nouveau le bruit de la rivière Arnette,
un bruit de friture bouillonnante, provoqué par la chute brutale
à la chaussée du bout du Guâ.
Pour reprendre à 14 heures et s'arrêter
vers 17 heures, rythme obsédant d'une production
essentielle ...
Parfois , c'était une ôdeur tenace
et sucrée comme celle de l'acétone qui envahissait le Guâ,
...
Elle était véhiculée par la rivière qui alors
prenait une couleur particulière : c'est que les usines
en amont y déversaient le contenu des bains,
La rivière qui chariait parfois des objets hétéroclites
restant quelquefois coincés à des aspérités de la
chaussée, pour y être désséchés par le soleil implacable
de l'été, quand l'eau se fait rare ...
En balades aussi, j'ai pu constater il y a une quinzaine
d'année en dehors des dimanches et des périodes
de fermetures combien cette industrie marquait bien
sa présence ...
Son parfum régnait sur la route des usines
Elle marquait son point d'orgue lorsqu'à certains endroits,
une benne servant à quelqu'usine,
restait exposée en plein soleil, en milieu
de journée.
Vieille usine aujourd'hui
Ici dans le Guâ, une différence de trente ans montre que
l' activité a périclité et que désormais, elle est exercée ailleurs,
ou bien pour certain que les moyens de production ont accru
la productivité des machines qui nécessitent moins
de main d'oeuvre.

La même usine, il y a presque trente deux ans :
une petite fumée blanche trahit son activité matinale.
plus de trente ans, je peux vous dire qu'excepté
au coeur du mois d'août, les séjours que j'y ai
effectué avaient toujours été ponctués par le
rythme du travail des tanneries, des usines
de délainages, et de teintures.
Dès 8 heures du matin un bruit de fond ,
comme un murmure continuel teintait mes visites
au jardin et me faisait me souvenir quand, étant petit
à Nanterre, notre voisin qui était cordonnier faisait
fonctionner une de ses machines au rythme
d'une pulsation saccadée.
Revenons ici, dans le Guâ, où vers onze heures trente,
un sifflet à la fois grave et strident marquait l'heure
de la coupure de midi, d'une manière brève et impérative.
Alors le rythme de tannerie cessait soudain ...
révélant à nouveau le bruit de la rivière Arnette,
un bruit de friture bouillonnante, provoqué par la chute brutale
à la chaussée du bout du Guâ.
Pour reprendre à 14 heures et s'arrêter
vers 17 heures, rythme obsédant d'une production
essentielle ...
Parfois , c'était une ôdeur tenace
et sucrée comme celle de l'acétone qui envahissait le Guâ,
...
Elle était véhiculée par la rivière qui alors
prenait une couleur particulière : c'est que les usines
en amont y déversaient le contenu des bains,
La rivière qui chariait parfois des objets hétéroclites
restant quelquefois coincés à des aspérités de la
chaussée, pour y être désséchés par le soleil implacable
de l'été, quand l'eau se fait rare ...
En balades aussi, j'ai pu constater il y a une quinzaine
d'année en dehors des dimanches et des périodes
de fermetures combien cette industrie marquait bien
sa présence ...
Son parfum régnait sur la route des usines
Elle marquait son point d'orgue lorsqu'à certains endroits,
une benne servant à quelqu'usine,
restait exposée en plein soleil, en milieu
de journée.
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Ici dans le Guâ, une différence de trente ans montre que
l' activité a périclité et que désormais, elle est exercée ailleurs,
ou bien pour certain que les moyens de production ont accru
la productivité des machines qui nécessitent moins
de main d'oeuvre.

La même usine, il y a presque trente deux ans :
une petite fumée blanche trahit son activité matinale.